Je vis et je travaille dans la Loire, à Saint-Chamond, au pied du massif du Pilat. C’est une montagne de moyenne altitude au relief doux sur ses sommets, parfois abrupte sur ses flancs. Le Pilat est recouvert de belles forêts aux essences diverses. En automne, ses sous-bois de hêtres sont remarquables. C’est aussi un balcon sur la vallée du Rhône, avec une vue panoramique sur les Alpes, l’Ardèche, la Haute-Loire et les Monts du lyonnais. Les Alpes – la Haute-Savoie et le massif de l’Oisans plus particulièrement – sont aussi des destinations que j’affectionne pour les sujets qu’elles donnent à peindre. Ici et là, les sources d’inspiration sont nombreuses.
Le dessin et la peinture sont une passion que je cultive depuis toujours. Je les aime figuratifs, précis et détaillés. C’est une démarche personnelle que j’ai fait évoluer au gré de mes réalisations.
« Entre le motif et la toile... il y a Gilles Bouché... promeneur solidaire des émotions paysagères.
Il transcrit la nature accidentée, les rochers adoucis et écorchés, les lignes élancées d’une forêt, les jeux d’ombre dans le feuillage. Le geste est juste, précis. La palette explore les camaïeux frileux de l’hiver et ceux plus en rondeur de l’été. Le vent ondule les contrastes. La lumière impose ses codes aux sensibilités du pinceau.
Se jouent alors deux écoles, entre peinture réaliste classique et celle de l’école de Barbizon fréquentée par de nombreux peintres impressionnistes.
Trait pour trait, chaque œuvre inscrit sa démarche personnelle, son point de vue.
Le peintre Gilles Bouché et ses œuvres nous offrent de pénétrer dans un univers sensible, poétique, mais aussi au réalisme de l’instant saisi. Sous leurs vibrations, il nous est donné d’assister à son écriture paysagiste. »